• Thomas Weiss du CFR

    Thomas Weiss, membre du Concil Foreign Relation (CFR) nous explique qu'il regrette le blocage de la mise en place d'un gouvernement mondial, en se demandant pour finir si une catastrophe de grande ampleur ne serait pas la condition nécessaire pour relancer le processus.


    « Une calamite du niveau de celle de la deuxième guerre mondiale est-elle nécessaire pour prouver la pauvreté de notre système de pensée ? »


    Thomas Weiss du CFRTraduction réalisée par l’équipe de SpreadTheTruth.fr

    Biographie:Thomas Weiss est professeur de science politique et membre du Council on Foreign  Relations

    Dans son discours intitulé « Qu´est-il arrivé à l´idée d´un gouvernement mondial ? », Thomas Weiss rejette catégoriquement l´idée d´une souveraineté nationale au profit d´une « autorité centrale primordiale » en vue de redresser les choses.

    Ensuite, il continue en déplorant l´évolution récente de la situation aux Etats-Unis où l´idée d´un gouvernement mondial est de moins en moins à la mode : C´est un signe évident qui montre que les gens sont de plus en plus allergiques à l´idée d´un nouvel ordre mondial et ses partisans les plus convaincus déclarent :

    « Autrefois, sujet principal d´un débat entre personnes averties sur les questions internationales, et aussi difficile à croire que cela puisse paraître, surtout aux Etats-Unis, l´expression « gouvernement mondial » n´est plus utilisée dans la bonne société à moins que, comme le souligne Rob Jenkins, mon collègue de la Graduate Center, « ce soit pour écarter ceux qui défendent l´idée comme étant désespérément naïfs, ou pour diaboliser ceux qui sont soupçonnés de conspirer pour créer un Léviathan mondial. »

    “Ce soir, mon intention”, poursuit Weiss, « est d´analyser ce qui est advenu de l´idée d´un gouvernement mondial et son remplacement par une« gouvernance mondiale » ainsi que les avantages et les inconvénients de cette évolution.»

    Le reste de son discours a porté essentiellement sur les idées longtemps encouragées par les élites transnationales : Dans sa forme actuelle, l´ONU est pleine de vices et nécessite d´être transformée en un géant monolithique doté de pouvoirs exécutifs conférés par les Etats membres afin de rompre ce sortilège que constitue l´inaction.

    Les Etats nations seront progressivement dépouillés de leur souveraineté au fur et à mesure qu´ils se transforment en un système plus vaste, dépendant uniquement d´une autorité centrale mondiale. Secouant la tête d´un air triste, Weiss fait le commentaire suivant :

    « Lorsqu´il y avait moins d´interdépendance et d´acteurs, et que les Etats pouvaient en réalité résoudre ou atténuer la plupart des problèmes internationaux, l´idée d´un gouvernement mondial n´était pas loin de la tendance dominante. Paradoxalement, aujourd´hui, alors que les Etats ne peuvent visiblement pas faire face à un nombre croissant de menaces, de la question de l´élimination des armes de destruction massive aux changements climatiques, du terrorisme à la crise financière actuelle, il est impossible d´imaginer un gouvernement mondial.

    A ce niveau, Weiss nous apporte de bonnes nouvelles en provenance de son siège transnational. Il reconnaît que la marche vers un gouvernement mondial ne se déroule pas telle qu´on l´avait prévu, et que le géant endormi montre indubitablement des signes indiquant qu´il se réveille de son sommeil imperturbable.

    « En 1984 Harold Jacobson, a publié un livre intitulé Networks of Interdependence. Il y expliquait que la marche qui conduit vers un gouvernement du monde pouvait être illustrée par la tapisserie qui décore les murs du Palais des Nations à Genève.

    Jake fait observer que cette tapisserie « est l´image d´un processus qui montre que l´humanité fusionne pour former des ensembles plus larges et plus stables dans le but d´établir une meilleure gouvernance, en premier lieu la famille, puis la tribu, ensuite l´Etat-cité et enfin la nation.

    C’est un processus qui se terminera sans doute par la combinaison de toutes les nations du monde en une entité politique. »
    Ce concept de l´évolution de la plus petite unité à la plus grande à laquelle l´homme est censé être prédestinées en fait une illusion.

    C´est le raisonnement des tyrans, désireux de convaincre une audience non avertie. L´histoire nous enseigne que les empires en expansion s´effondre sous l´effet de leur propre poids, permettant aux petits Etats de naître de ses ruines ; ou ils en font trop, auquel cas ils sont dépassés par les communautés tribales qui exigent d´avoir la tête du tyran sur un plateau.

    Dans les deux cas, l´évolution du pouvoir est un éternel recommencement dans l´histoire ; les empires montent en puissance, puis tombent en déclin. Une fois de plus Weiss se prend la tête dans les mains, comme dans une posture théâtrale :

    « Imaginez un pays comme les Etats-Unis où une conversation sérieuse comparable au processus décrit dans l´image de la tapisserie serait possible. Est-il réellement possible qu´il y ait eu autrefois un groupe assez important d´Américains très en vue de tous les milieux, notamment des politiciens, qui ont voté des résolutions dans 38 des 48 législatures d´Etat, acceptant de mettre en commun la souveraineté américaine avec celle des autres Etats ? »

    Weiss évoque les idéalistes les plus en vue de la fin des années 1940 et du début des années 1950, qui en appelaient de tous leurs voeux à la mise sur pied d´un gouvernement mondial :
    “(…) les personnages influents qui défendaient l´idée d´un gouvernement mondial, ont été, à un moment ou à un autre, Kurt Vonnegut, Walter Cronkite, H.G. Wells, Peter Ustinov, les juges de la Cour Supreme William Douglas et Owen Roberts, le Sénateur Estes Kefauver ainsi que le Sénateur et futur Vice-président Hubert Humphrey. Et la liste n´est pas exhaustive.”

    De tous ces rêveries concernant l´incapacité de l´ONU à remplir ses missions premières, à savoir mettre sur pied un gouvernement mondial, le concept de liberté contre tyrannie n´occupe même pas sa pensée ne serait-ce que pour un instant. Au lieu de continuer à insister sur la nécessité d´un gouvernement mondial comme si le monde pouvait cesser d´exister par l’absence d´une telle entité.

    “Est-ce vraiment si difficile d´imaginer le progrès du monde par les accords économiques intergouvernementaux, suivre la direction qui a été celle de l´Europe, depuis la deuxième guerre mondial, notamment en ce qui concerne la question d´une devise mondiale ? »

    Le professeur pousse un soupir de désespoir.

    « Il est troublant de constater que nos attentes académiques sont peu convaincantes par rapport à celles des premières générations d´analystes qui ne reculaient pas devant les éléments d´un gouvernement mondial et de robustes organisations intergouvernementales. A Bretton Woods, par exemple, John Maynard Keynes a proposé un fond monétaire qui disposerait des ressources équivalent à 50% des importations mondiales. »

    A la lumière de la récente prise du pouvoir par la Réserve Fédérale, qui investit d´énormes sommes d´argent dans la force vitale même de ce nouvel ordre mondial, la tentative de Weiss de présenter le gouvernement mondial comme une entité privée d´oxygène est, d´une manière ou d´une autre, prématurée.

    Mais il soutient un point essentiel: Comme l´indique le soutien général de HR 1207 de Ron Paul, même le Congres a rallié assez de soutien pour que le projet de loi passe au Sénat, sans oser ignorer ses composantes.

    La raison pour laquelle l´idée d´un gouvernement mondial est en train de s´essouffler, est cependant encourageante. Pour l´instant, ce programme se heurte à des obstacles et chaque mesure prise pour le mettre en oeuvre est regardée d´un œil de plus en plus critique du public qui ne cesse de surveiller,de très près ses dirigeants.

    Pour conclure ses longs gémissements, Weiss fonde ses espoirs sur l´administration Obama pour réaliser le rêve des Banques centrales et remplir leurs missions de toujours:
    « Nous avons besoin d´une Administration Obama qui ait une grande vision internationale. (..) Le nouveau président excelle dans l´imagination politique et il sait répondre au besoin d´un changement significatif. Il doit profiter de son extraordinaire aptitude à communiquer pour aider à surmonter ce que l´on peut considérer comme une horrible ignorance du public, y compris parmi les membres du congrès, sur la question de savoir pourquoi les nations Unies fonctionnent de cette manière. »

    L’ “horrible ignorance du public” dont parle Weiss est en réalité un signe qui indique le camp de la tyrannie est de plus en plus en faveur de la souveraineté partout dans le monde. Mais ce changement s´accompagne d´une menace, si terrifiante qu´elle défie tout entendement.

    Maintenant que l´idée d´un système féodale mondial semble paralysée, le danger d´une attaque false flag(Faux Pavillon) ou de toute autre crise sans précédent pointe de façon menaçante à l´horizon. Selon Weiss:

    « Une calamite du niveau de celle de la deuxième guerre mondiale est-elle nécessaire pour prouver la pauvreté de notre système de pensée ? » De façon menaçante, Weiss pose la question suivante. « Une telle catastrophe est-elle nécessaire pour servir de catalyseur à la transformation, en une entité contenant au moins quelques attributs du gouvernement mondial, du faible système actuel, de ce que plusieurs d´entre nous appelle « la gouvernance mondiale » le patchwork formel et informel des accords existant entre les Etats, les agences internationales, et les partenariats public et privés.

    Source: Infowars

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